L’examen clinique est souvent presque normal. Habituellement, le patient est très pâle et en sueur. Mais la pression artérielle est normale ou élevée, le pouls est régulier.
Certains éléments sont systématiquement recherchés et leur présence ou absence doit être notée. Ils ont en effet une valeur forte pronostique et/ou servent de référence :
– souffle systolique dont on précise la localisation (pointe ou panradiant) ;
– tachycardie significative (> 100 b · min-1) ;
– râles crépitants dans les deux champs pulmonaires et bruit de galop ;
– cyanose, pâleur et contact froid des extrémités ;
– distension jugulaire ;
– association de plusieurs signes permettant d’évoquer précisément certains diagnostics :
– hypotension bien supportée avec extrémités chaudes et distension jugulaire : atteinte du ventricule droit ;
– crépitants dans les deux champs pulmonaires, avec un bruit de galop et des extrémités froides : insuffisance cardiaque dans le cadre d’un probable infarctus antérieur.
La fièvre et le frottement péricardique sont très fréquents mais beaucoup plus tardifs. La fièvre apparaît vers 12 à 24 heures. Elle reste modérée (38-38,5 °C).
Elle disparaît en 3 à 4 jours après avoir atteint un maximum à la quarante-huitième heure. Le frottement péricardique est retrouvé chez 25 % des patients.
Il faut le rechercher devant une récidive douloureuse thoracique ou des modifications ECG diffuses. Il doit conduire à la réalisation d’une échocardiographie. Il signale un infarctus étendu.
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