Questions et réponses: prise en charge des accidents vasculaires cérébraux






I
A – Une prise en charge spécialisée des AVC permet de réduire leur mortalité de 20 % environ
Vrai
B – Un accident ischémique cérébral dont les symptômes régressent en moins de 24 heures est qualifié d’accident ischémique transitoire
Vrai : le risque de survenue d’un infarctus constitué dans le premier mois (5 à 8 %) implique un diagnostic étiologique rapide
C – La thrombolyse cérébrale par le rt-PA doit être réalisée dans un délai de 6 heures
Faux : la thrombolyse cérébrale est inefficace après un délai de 3 heures
D – Le bénéfice de la thrombolyse est une augmentation de 50 % du nombre de patients indemnes de séquelles neurologiques à 3 mois
Vrai : et ceci au prix de « seulement » 7 % d’hématomes intracérébraux
E – La thrombolyse IA des thromboses basilaires a été abandonnée en raison d’une aggravation du pronostic
Faux : avec la thrombolyse IA, 50 % des malades ayant une thrombose vertébrobasilaire survivent
II
A – La thrombolyse IA peut être associée à une angioplastie lorsqu’il existe une sténose sous-jacente
Vrai : certains auteurs proposent l’angioplastie secondaire, avec ou sans pose d’un stent
B – La thrombolyse IA des thromboses de la carotide est peu efficace
Vrai : la thrombolyse IA des thromboses de la carotide apparaît, soit inefficace dans les thromboses distales, soit peu efficace (12 %) dans les thromboses proximales. De nouvelles méthodes sont à l’essai
C – Dans les occlusions de l’artère sylvienne, la thrombolyse IA est préférable à la thrombolyse intraveineuse en termes d’efficacité
Faux : l’avantage de la thrombolyse IA sur la thrombolyse intraveineuse n’est pas établi. La récupération à 3 mois serait même meilleure avec la thrombolyse intraveineuse
D – Le rt-PA administré en intraveineux dans un délai de 3 heures s’est révélé efficace à la dose de 0,9 mg·kg-1 en 60 minutes
Vrai
E – Le rt-PA administré en intraveineux dans un délai de 3 heures s’est révélé efficace à la dose de 0,8 mg·kg-1 en 90 minutes
Vrai
III
A – L’héparine non fractionnée par voie intraveineuse et les HBPM n’améliorent pas le pronostic des infarctus cérébraux
Vrai : cependant, elles participent à la prévention des phlébites et des embolies pulmonaires chez les patients alités
B – L’association aspirine et héparine augmente le risque hémorragique de façon importante sans améliorer le pronostic de façon significative
Vrai
C – L’héparine non fractionnée ou les HBPM sont à proscrire dans les 24 heures qui suivent une thrombolyse
Vrai : l’héparine augmente le risque hémorragique intracérébral
D – Une augmentation des PDF supérieure à 150 mg·L-1 30 minutes après la fin de la thrombolyse augmente de façon importante le risque de saignement cérébral
Vrai
E – Une augmentation des PDF supérieure à 150 mg·L-1 30 minutes après la fin de la thrombolyse contre-indique l’héparine, même audelà de la 24e heure
Vrai : dans ce cas, il est préconisé de suspendre tout traitement par l’héparine jusqu’à la normalisation des paramètres de la coagulation
IV
A – Les facteurs de mauvais pronostic les plus importants dans les hématomes cérébraux sont l’âge, la présence d’une hypertension artérielle, la taille de l’hématome et la présence d’une inondation ventriculaire
Vrai
B – Le traitement antioedémateux fait appel au mannitol à 10 ou 20 % et à la méthylprednisolone
Vrai : bien que l’efficacité de l’administration précoce de ces traitements dans les 3 à 6 premières heures n’ait pas été démontrée par une étude randomisée
C – Un traitement préventif anticomitial est utile dans les hématomes lobaires affleurant à la corticalité ou dans les hématomes corticaux
Vrai
D – L’objectif de PA en présence d’un hématome intracérébral est une PA systolique inférieure à 150 mmHg et une PA diastolique inférieure à 90 mmHg
Vrai : le but du traitement de l’hypertension artérielle à la phase aiguë de l’accident est de limiter le risque de poursuite du saignement au niveau d’une artériole rompue
E – Les seules indications chirurgicales indiscutables à l’heure actuelle sont l’hématome intracérébelleux de plus de 3 cm de diamètre et la menace d’engagement pour les hématomes hémisphériques
Vrai

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire