L'évolution favorable traduit une régénération hépatique efficace, parfois associée à l'augmentation transitoire de l'alphafoetoprotéine sérique [1]. L'augmentation du facteur V précède de quelques heures ou jours la disparition des troubles nerveux dont la guérison est, en règle, complète.
L'évolution mortelle traduit l'absence d'une régénération hépatique efficace [1]. Le décès est dû aux diverses complications de l'insuffisance hépatocellulaire profonde. La mort cérébrale par engagement cérébral est fréquente dans les hépatites fulminantes [5, 13], surtout en cas d'insuffisance rénale aiguë sévère associée.
Les complications bactériennes, surtout surinfections pulmonaires et bactériennes [24], et les complications fongiques [25] sont fréquentes au cours des hépatites subfulminantes. Une hémorragie spontanée grave ou une pancréatite aiguë sont très rares.
Le taux de mortalité varie aussi selon la cause de l'hépatite. En cas d'hépatite virale, il est inférieur à 2 % en l'absence de coma, mais varie de 50 à 90 %, selon le virus causal, quand l'encéphalopathie atteint le coma [3]. Au cours des hépatites d'origine indéterminée avec confusion ou coma, la mortalité est supérieure à 90 % [3, 19].
Dans la plupart des variétés étiologiques, même en cas d'hépatite médicamenteuse, le taux de mortalité est nettement diminué quand le malade est hospitalisé au stade d'hépatite aiguë sévère, c'est-à-dire avant l'encéphalopathie.
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