Début clinique
Le début clinique des HFSF ne peut être distingué de celui des hépatites aiguës qui resteront bénignes.
Les hépatites virales aiguës sont souvent inaugurées par des symptômes pré-ictériques (nausées, dégoût des aliments, fièvre, myalgies, arthralgies, douleurs abdominales) sans signification pronostique. A l'occasion de ces symptômes, des médicaments antalgiques, antiémétiques ou sédatifs peuvent être consommés ; ils peuvent aggraver la situation clinique (cf. infra) et doivent être évités.
Au cours des hépatites aiguës médicamenteuses ou d'origine indéterminée, les symptômes préictériques précédents sont généralement absents ou très réduits et l'apparition de l'ictère inaugure la maladie clinique.
Hépatite aiguë sévère
L'aggravation de la maladie conduit à la phase d'IHA sévère. Sa définition implique que, l'encéphalopathie clinique n'étant pas encore apparue, la diminution des facteurs de coagulation (parfois trouvés à 20 % de la normale) demeure ignorées s'ils ne sont pas mesurés de parti pris. Cliniquement à ce stade, la fièvre a souvent disparu, l'ictère est déjà apparu ou peut encore manquer, et le foie est de volume normal ou petit. L'activité des aminotransférases sériques est souvent supérieure à 50 fois la normale. L'activité électrique cérébrale est souvent déjà ralentie.
Dès cette phase, où la maladie est à son acmé ou peut encore s'aggraver, le métabolisme hépatique des médicaments et leur pharmacocinétique sont perturbés et l'aggravation du fonctionnement rénal ou cérébral peut être d'origine médicamenteuse et non pas refléter l'aggravation propre de la fonction hépatique. Ce fait essentiel légitime une restriction médicamenteuse sévère chez ces malades.
L'intérêt pronostique de la phase d'hépatite aiguë sévère est fondamental pour deux raisons : d'une part, un risque notable d'encéphalopathie clinique existe, d'autant plus grand que l'activité des facteurs de coagulation est plus diminuée et que la maladie causale est une hépatite aiguë médicamenteuse ou d'origine indéterminée ; d'autre part, il est bien établi que l'hospitalisation en hépatologie, dès ce stade, est associée à une survie spontanée importante, de l'ordre de 80 % ; cette constatation, d'un intérêt pratique fondamental, a été faite par plusieurs équipes [7, 19].
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